Réseaux régionaux

Les réseaux régionaux d’animation et de développement culturel connaissent des situations variables selon les régions tant sur le plan de leur structuration que sur celui de leur fonctionnement.

À la suite des précédentes conventions, la convention Alimentation, Agri-Culture signée le 23 septembre 2011 entre le Ministère de la Culture et le Ministère de l’Agriculture a constitué un cadre national décliné dans les régions en conventions régionales DRAC-DRAAF.

Leur composition

Les réseaux régionaux sont constitués en majeure partie des enseignants d’éducation socioculturelle des établissements de la région concernée. Ils travaillent en étroite collaboration avec un.e chargé.e régional.e de la mission culture au SRFD (DRAAF). Parfois ce poste est occupé directement par l’animateur.trice régional.e.

Leurs objectifs

  • Articuler un projet régional d’animation et de développement culturel
  • Mutualiser les pratiques, les contacts au bénéfice de tout le réseau
  • Être un lieu de réflexion au plan régional sur les enjeux d’une pratique professionnelle d’animation et de développement culturel pour les jeunes des lycées agricoles
  • Tisser des liens avec les partenaires territoriaux qu’ils soient institutionnels (Drac, rectorat..) ou associatifs (structures culturelles, compagnies..)

Les modalités d'action

Elles sont nombreuses et diverses au sein des réseaux régionaux.

  • Certains réseaux choisissent une entrée thématique autour de laquelle tous les enseignants du réseau vont travailler avec leurs élèves en variant les modes d’expression artistique: par exemple l’entrée « nourritures et territoires » va mobiliser les équipes autour de la photo, de la vidéo, de la danse, du cirque etc..
  • D’autres réseaux choisissent une entrée « expression artistique » avec un travail autour du cirque ou de l’art contemporain, ou de la danse..
  • D’autres réseaux s’emparent d’appels à projets régionaux ou nationaux et fédèrent ainsi leur travail.
  • D’autres réseaux combinent ces modalités d’action (en général dans les grandes régions) et travaillent par groupes d’établissements autour de projets différents.

Les modes de communication, de valorisation des projets

  • La réalisation d’un document papier (affiche, ouvrage, carnet, album photo..) permet à certains réseaux de communiquer efficacement auprès des partenaires et de valoriser concrètement le travail des jeunes. Certains documents dépassent l’objectif seul de communication et font état de réflexions, d’analyses du travail effectué.
  • La réalisation de supports numériques (DVD le plus souvent) témoigne également du travail en réseau.
  • Certains réseaux choisissent de valoriser leur travail en privilégiant le rapport immédiat à la production artistique,
  • Une ou plusieurs journées sont alors consacrées à la partie présentation publique des créations (expositions, spectacles etc..) au sein d’un ou plusieurs établissements ou dans les murs de structures culturelles (théâtres, centre d’art..)

Dans certaines régions, les réseaux sont en cours de structuration ou n’existent pas en tant que tels. La part d’initiatives des acteurs régionaux est souvent déterminante dans la réalité d’un réseau; l’existence et la dynamique d’un tel réseau tiennent souvent à la rencontre de plusieurs acteurs: enseignants d’ESC, SRFD, conseillers éducation artistique dans les Drac..

 

Historiquement, les réseaux d’Aquitaine (CRARC) et de Poitou-Charentes (RURART) ont été pionniers dans cette démarche que le ministère de l’Agriculture a souhaité encourager au niveau national par la création en 1995 du réseau national Action culturelle en milieu rural, aujourd’hui appelé Animation et développement culturel (ADC).

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