Fermes urbaines, prototypes 1 et 2

Avec les élèves de deux classes de Première STAV, Sciences et Technologies de l'Agronomie et du Vivant- Lycée agricole Edouard de Chambray

Clément Bagot en résidence artistique - Mars 2017

Né en 1972, Clément Bagot vit et travaille à Montreuil (93). Diplômé de l’École d’Arts Appliqués Studio Berçot à Paris, il devient styliste au département Accessoires chez Jean-Paul Gaultier et travaille également dans le cinéma comme décorateur, pendant plusieurs années. Finalement, sa passion pour le dessin et l’architecture et son attirance pour la science-fiction et le détournement de matériaux, le pousse à devenir plasticien-sculpteur indépendant.

Il participe à de nombreuses expositions collectives et personnelles. Il enseigne parallèlement à l’école d’Architecture de Paris la Villette.

A propos de son travail

Clément Bagot définit volontiers ses œuvres, qu’il s’agisse des volumes ou des dessins, comme des paysages mentaux.

Ses sculptures – constructions de tailles variées évoquant des vaisseaux spatiaux, des villes de science-fiction ou des arches revenues du futur – se bâtissent sur le mode de la prolifération modulaire. Aucun des éléments utilisés n’est réellement identifiable. Tout se passe dans la suggestion de formes, et la perception du spectateur évolue en fonction des références qui l’habitent. L’univers de Clément Bagot est en effet inhabitable, chaque oeuvre ne pouvant exister qu’à l’échelle à laquelle elle a été réalisée.

L'agriculture urbaine

A partir du postulat qu’en 2050, la planète comptera 3 milliards d’habitants en plus, que 80 % de la population mondiale vivra dans des villes, et que 80% des terres arables seront déjà exploitées, les élèves de premières STAV ont réfléchi à la conception architecturale et urbanistique des cités de demain, comme nouveaux territoires mêlant subtilement espaces de vie et parcelles de productions.

Ainsi, chaque élève a confectionné son propre module d’habitation, autonome en énergie, à partir d’une unité esthétique de matériaux à sa disposition (cartons brut et blanc, baguettes de bois de formes et tailles diverses, rhodoïdes et aluminium…). Puis, toutes ces constructions sont venues s’imbriquer dans une grande architecture de bois, symbolisant la ville de demain. Pour finir, les élèves ont implanté des lieux de culture, sous forme de terrasses ou de toits végétalisés, sur les différents niveaux collectifs de cette cité futuriste.


Partenaires et soutiens financiers

DRAC et DRAAF de Normandie, lycée de Chambray, ALESA (association des élèves), APELAC (association des parents).

 

+ d’infos

Isabelle Huray-Ferré, enseignante d’Education socioculturelle, co-animatrice du réseau régional ESC Normandie, lycée agricole E de Chambray

isabelle.huray-ferre@educagri.fr